Le Symbole perdu

Publié le par philippe

LIVRES
« Le Symbole perdu » : nos retrouvailles tant attendues avec Dan Brown

 L’ouvrage de Dan Brown, qui paraît demain, est le dernier volet de la série entamée par «Anges et Démons» et le «Da Vinci Code».

C’est l’événement littéraire de cette fin d’année. Paraît demain en France, « Le Symbole perdu », nouveau thriller ésotérique de Dan Brown, qui signe la fin de la trilogie entamée avec « Anges et Démons » et le « Da Vinci Code ». Après les secrets du Vatican et ceux de la pyramide du Louvre, l’écrivain perce les mystères de la franc-maçonnerie à Washington. Succès garanti.

PAR ROMAIN MUSART
rmusart@lavoixdunord.fr PHOTO DAN COURTER
Il aura fallu attendre six ans. Six longues années pour que les fans de Dan Brown puissent enfin tenir entre leurs mains la suite du Da Vinci Code, qui s’était écoulé à plus de 80 millions d’exemplaires à travers le monde. La sortie de l’ouvrage, initialement prévue en 2005, n’a eu de cesse d’être repoussée. Et le buzz autour du Symbole perdu d’être alimenté. Car il ne s’agit pas moins que de la fin de la trilogie ouverte par Anges et Démons en 2000, auréolée de mystères depuis quatre ans.
Une certitude : ce troisième volet est déjà un véritable succès de librairie. Un mois et demi après sa parution, The Lost Symbol (titre de sa version originale) s’était déjà vendu à cinq millions d’exemplaires aux États-Unis. Des ventes boostées par une campagne de promotion hors normes, digne des plus grands teasing de films hollywoodiens et un auteur toujours aussi secret.
Il n’a, cette fois encore, livré d’interviews qu’au compte-gouttes. Demain, les lecteurs français qui n’ont pas encore lu la version originale, vont donc découvrir un pavé de près de six cents pages. Pavé dans la mare. Après avoir affolé le Vatican, l’écrivain s’attaque cette fois au secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie...
Pour s’y frotter, Robert Langdon, une fois encore. Personnage principal des deux précédents romans, l’expert en décryptage des symboles reprend du service.
Égal à lui-même. Col roulé, veste Harris Tweed, pantalon de toile et mocassins en cuir : l’homme ne paye toujours pas de mine, mais a fait ses preuves...
L’histoire : un matin, il reçoit un coup de fil de son ami, franc-maçon, Peter Solomon. Son mentor a besoin de lui au Capitole pour un exposé. Mais une fois sur place, Langdon fait une macabre découverte : la main ensanglantée de son ami repose au milieu d’une salle vide. Pour le sauver, il devra trouver une porte derrière laquelle serait caché, par les francs-maçons, le plus grand mystère de tous les temps.
Du Dan Brown tout craché. Sur le fond, comme sur la forme. Une intrigue réglée en douze heures chrono, et tous les ingrédients qui ont fait le succès du Da Vinci Code : des chapitres courts, très courts, des messages codés, des personnages mystérieux, mêlés à des lieux et des faits réels, des monuments connus, et une intrigue étayée par des recherches très fouillées. Rien de neuf sous le soleil, diront les détracteurs de l’écrivain à succès. Certes. Mais ceux qui ont apprécié la lecture de ses précédents romans s’y retrouveront. Quoi qu’on en dise, Dan Brown a un talent de conteur indéniable. De ceux qui savent ferrer leurs lecteurs en deux-trois phrases pour ne les lâcher qu’à la dernière de l’ouvrage. Et si tous les faits relatés ne sont pas authentiques, comme l’affirme pourtant l’avertissement qui ouvre Le Symbole perdu, on ferme volontiers les yeux pour mieux se laisser berner par ces jeux de piste dont le mystérieux Dan Brown a décidément le secret.

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